Nov 112012
 

Les attaques du loup contre des humains ne relèvent pas que de l’imaginaire ou du fantasme mais aucun témoignage n’est enregistré avant le Haut Moyen Âge.

Dans l’Antiquité gréco-romaine le loup gris n’était pas réputé s’attaquer aux humains. Il constituait uniquement une nuisance concurrentielle pour les éleveurs et les chasseurs. Les attaques sont depuis restées très exceptionnelles, le loup prédateur restant méfiant à l’égard de ce gibier aux réactions imprévisibles.

Il lui préfère de loin le mouton que les humains de leur côté élèvent pour son lait, sa laine et sa viande ; d’où une concurrence particulièrement exacerbée.
C’est ce qu’ont établi Gerhardo Ortalli et Robert Delort. Un dépouillement d’archive non exhaustif dans les registres paroissiaux mené par Jean-Marc Moriceau dénombre à partir des débuts de l’Ancien Régime, jusqu’en 1918, plus de 1100 cas de prédation de l’homme par le loup, nettement distingués des décès suites à des morsures de loups enragés (plus de 400 à partir des mêmes sources), en France (territoire métropolitain actuel), entre les années 1580 et 1842.

Les victimes sont en très grande majorité des enfants ou adolescents isolés, voire des femmes se soulageant. Cette prédation de l’homme, jugée inhabituelle par les contemporains eux-mêmes, pourrait être favorisée (selon l’auteur de l’étude) par les guerres et troubles politiques qui, en parsemant les campagnes de cadavres sans sépulture, développeraient chez une minorité de loups un goût pour la chair humaine.
Bien que marginaux vis-à-vis de la mortalité sous l’Ancien Régime, ces cas ont eu une répercussion sur l’imaginaire collectif, nourrissant la peur du loup. Selon l’auteur, l’affaire de la bête du Gévaudan est bien un cas d’anthropophagie lupine qu’il explique scientifiquement. À partir de 1764 un couple de grands loups a pris goût à la chair humaine après la guerre de Sept Ans (1756-1763) épaulés par une dizaine de loups communs prédateurs qui agissaient efficacement dans une contrée en comptant des centaines (et disparaissaient blessés par l’homme dans des ravins), attaquaient le plus souvent des filles, comme à l’habitude au printemps ou pendant des hivers à température clémente (permettant la sortie du bétail).

Des journalistes en mal de scoops depuis la fin de la guerre en firent un thème d’écriture à sensation autour de la bête pendant trois ans, le temps de la destruction de tous les loups communs de la région. Toujours d’après Jean-Marc Moriceau les adultes de sexe masculin ne sont attaqués que par les loups enragés dans la mesure où ils s’éloignent souvent de leurs domiciles ruraux, lesquels intéressent seulement les loups anthropophages à la recherche de jeunes bouvières. Toutefois ponctuellement, au début du XIXe siècle, les guerres révolutionnaires et surtout napoléonniennes particulièrement longues, meurtrières et étendues géographiquement, entraînèrent un essor considérable des populations de loups et par voie de conséquence des attaques de soldats par des meutes de prédateurs.

L’horreur de quelques attaques réelles ou probables enflamme alors les imaginations: Ainsi on raconte qu’une attaque en pleine nuit de 80 soldats qui se déplaçaient à pied se solda par la mort de tous les militaires qu’on retrouva dévorés au milieu de 200 ou 300 animaux tués dans le combat. Il faut toutefois préciser que le journaliste français Louis Viardot, qui est à l’origine de cette anecdote qu’il situe en Russie en 1812, se contente d’affirmer dans ses Souvenirs De Chasse (1846), qu’on la lui a racontée comme étant authentique, sans autre précision de source ni de lieu. Il la qualifie lui-même « d’incroyable », ce qui ne paraît pas exagéré. D’autres attaques de ce genre se terminèrent moins tragiquement : quelques hommes survécurent et devinrent, sous la Restauration, braconniers ou louvetiers35.

Toutefois dans les dix siècles de conflit on peut relever une curieuse exception. Si l’on en croit une étude de Xavier Halard, le loup et l’homme ont bien cohabité en Normandie. La région dépendait économiquement de la culture fourragère et non du bétail et les épidémies ou famines ne provoquèrent aucun cas d’anthropophagie lupine, à tel point que les louvetiers furent mal accueillis par les populations locales.

Source : Wikipédia

 Posted by at 3h21
Nov 102012
 

A nouveau, l’hebdomadaire « La Lozère Nouvelle » revient sur la présence du loup en Lozère.

Les débats du Conseil Général semblent très animés !!

Patrice Saint-Léger et Philippe Rochoux dénoncent la surmédiatisation.
Sophie Pantel de Lescure, François Gaudry, Jean-Paul Chazal et Jean-Paul Pourquier parlent de la défense des éleveurs…

Suite de l’article dans La Lozère Nouvelle  du 9 novembre 2012 (numéro 3495)

Vous pouvez lire cet article aussi en ligne sur cette page :

http://www.48info.fr/Journal-en-ligne,6016.media

 Cliquez sur le journal pour l’agrandir

 Posted by at 14h25
Nov 072012
 

L’émission « C’est pas sorcier » a présenté il y a quelques mois un documentaire sur le loup.

Résumé

Chassé, empoisonné ou braconné, le loup avait totalement disparu du territoire français au milieu du 20ème siècle.
Il est réapparu il y a une vingtaine d’années au coeur du Mercantour, dans les Alpes du sud, en provenance d’Italie.
Sabine est partie sur les traces de ce prédateur pour mesurer les conséquences de son retour sur la faune sauvage et sur les troupeaux de moutons.
Jamy, lui, s’est installé dans un chalet traditionnel, au beau milieu du Parc National.

Sur la piste du super-prédateur

Aujourd’hui, Sabine part sur les traces du loup avec des spécialistes qui étudient au quotidien ses déplacements et ses techniques de chasse, avec des méthodes dignes de la police scientifique.
Jamy nous montre l’évolution de la population de loups sur le territoire français et nous explique les raisons de sa disparition puis de son retour.
Il rencontre Christophe Duchamps, de l’Office Nationale de la Chasse et de la Faune Sauvage, qui lui explique que le loup pourrait théoriquement coloniser tout le territoire français, à condition de pouvoir continuer à éviter la présence humaine.
Jamy nous explique aussi qu’il est important de connaître l’impact de la prédation du loup sur les ongulés sauvages, pour maintenir une bonne santé de cette faune, également prélevée par les chasseurs.

Le loup et sa meute

Pour approcher au plus près cet animal mythique et faire sa connaissance, Sabine s’est rendue dans un Parc animalier, en plein coeur du massif du Mercantour, où des loups vivent en semi-liberté. Accompagnée par Vanessa Haucoin, la responsable animalière, elle profite du nourrissage des loups pour les approcher et les observer.
Jamy nous explique le fonctionnement d’une meute, avec sa hiérarchie et ses règles.

Les bergers face aux loups

Dans les Alpes, le retour des loups pose de sérieux problèmes aux bergers, car dans les alpages, leurs moutons sont régulièrement attaqués. Sabine a rendu visite à l’un d’eux qui lui explique comment ils tentent -tant bien que mal- de protéger leurs troupeaux.
Avec Gérard Millisher, Jamy observe une attaque de loup, filmée de nuit par une caméra thermique et découvre comment les chiens de protection, les fameux chiens Patou, permettent de limiter le nombre de victimes.

 En savoir plus :

Les scientifiques du programme « Prédateur-proies » présenté dans l’émission ont perdu la trace de la louve Tynée : Son collier-émetteur a été retrouvé le 18 septembre 2011, sectionné par la main de l’Homme.

Lancé en 2003 par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, le CNRS, la fédération départementale des chasseurs des Alpes-Maritimes et le Parc National du Mercantour, le programme « Prédateur-proie » permet de suivre les déplacements des loups afin de mieux comprendre la façon dont ils chassent. Une démarche essentielle pour la gestion des écosystèmes et des populations d’ongulés sauvages (cerfs, chevreuils, …), modifiés depuis la réapparition des loups.

Dans l’émission, Sabine rencontre deux techniciens préparant la capture d’un loup pour lui poser un émetteur.
Il s’agissait, à l’époque du tournage, d’un «loup de secours», au cas où incident arriverait à la louve Tynée. Malheureusement, la prudence des scientifiques était justifiée.

Consultez le communiqué de presse pour plus d’informations sur la disparition de la louve Tynée  :
http://www.loup.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Communique_de_presse_collier_louve_2011.pdf

En savoir plus sur le programme « Prédateur-proies » :
http://www.loup.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/2011_DossierPPP-version11042011_1.pdf

Le site officiel du loup en France :
http://www.loup.developpement-durable.gouv.fr/

Le site du Parc National du Mercantour, très riche en informations :
http://www.mercantour.eu

Le site de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage :
http://www.oncfs.gouv.fr/

Le site de la Fédération départementale des chasseurs des Alpes-Maritimes, où une rubrique permet de comprendre les enjeux de la gestion de la chasse :
http://fdc06.fr/

 Posted by at 14h09
Oct 312012
 


Enfin pris… !!!
On attendait cette preuve depuis 2006 et c’est finalement un piège photographique placé sur le causse Méjean qui a immortalisé le retour du loup !

 

Tout le monde en parle depuis plusieurs années. À tel point que messire loup est petit à petit devenu l’Arlésienne lozérienne…
Mais tout ça, s’était avant avril 2012 et la première photo… une silouette floue, mais qui allait se préciser lors d’un second cliché pris le 3 en juin dernier.
Là, sans ambiguité, comme le soulignent les rapports d’experts : il s’agit d’un loup !
 Posted by at 9h01
Oct 292012
 

Tel est le titre de l’article très complet dans la Lozère Nouvelle de cette semaine.

Difficile en Lozère de trouver un défenseur de la cause de messire loup. Et pourtant l’ALEPE imagine un futur apaisé duquel le loup, au nom de la biodiversité, ne serait pas exempt.
« Ne peut-on accepter une part supportable de la présence des espèces sauvages ? », se questionne Rémi Destre le président de l’ALEPE qui ajoute, conscient des problèmes, « Evidemment, pas à n’importe quel prix »…

Je vous invite à lire cet article très intéressant, dans la Lozère Nouvelle du 26 octobre 2012.

 

 

 Posted by at 11h20
Oct 262012
 

Le loup refait parler de lui. Cette fois-ci, c’est sur les pentes du mont Lozère, que l’animal aurait été aperçu près du Pont-de-Montvert.

Une photo a même été prise par un piège photographique près de l’exploitation de Philippe Galzin, elle doit encore être authentifiée mais peu de doutes subsistent. « C’est une quasi-certitude, certaines attaques sur le mont Lozère sont imputables au loup, notamment deux, explique Sophie Pantel, la conseillère générale du canton. Nous avons eu une réunion avec le préfet de Lozère et la sous-prefète de Florac ainsi que les services de l’État pour faire le point sur la situation. Ils ont été assez transparents sur le sujet. »

L’élue, de son côté, insiste sur les difficultés de cette présence pour l’agriculture cévenole. « Cela pose des problèmes pour la protection des troupeaux. Il faudrait changer les pratiques et abandonner l’agriculture de parcours. Mais si on fait cela, on risque de modifier les paysages. C’est compliqué. »

« Incompatible avec la pratique agricole » (Sophie Pantel)

La réunion a aussi permis aux agriculteurs de donner également leur point de vue. « Je crois que l’État les a entendus, poursuit Sophie Pantel. Et a bien compris les différents liens à la nature de l’agriculture. On va pouvoir regarder ce qui peut être fait pour la prochaine campagne car là, les bêtes vont bientôt rentrer. »

Mais pour l’ancienne maire du Pont-de-Monvert, une chose est certaine, « le loup est incompatible avec la pratique agricole actuelle. Pour moi, il porte atteinte à la biodiversité. Ce sont les agriculteurs qui en soufrent et je ne suis pas sûre qu’ils puissent tenir le coup longtemps. Nous ne sommes pas pour l’instant dans une zone de présence permanente. Je pense que l’État est à l’écoute pour accompagner la protection des troupeaux. »

Après sa présence avérée sur le causse Méjean, le loup a donc mis ses pattes sur le mont Lozère. Reste désormais à savoir quelles seront les dispositions prises pour face à une situation problématique pour le secteur agricole de cette zone. « Il va falloir prendre des mesures pour réduire la vulnérabilité des troupeaux comme l’effarouchement. Et si il est démontré qu’elles sont inefficaces, aller vers des tirs« , assure l’élue.

Une nouvelle fois, la présence du canidé ne devrait pas manquer de susciter des réactions et des polémiques en Lozère.

Source : Midi Libre

 Posted by at 8h42
Sep 172012
 

Panneau Langogne

Langogne se situe au cœur du « terrain de jeu de la Bête du Gévaudan », selon l’expression un peu effrayante de Guy Malaval, son maire. La cité millénaire a donc imaginé un festival, les Automnales de la Bête, pour décliner jusqu’à ce soir tous les aspects de ce fait-divers historique.

Elle a réuni les plus éminents spécialistes, qui ont donné leur avis sur la question, hier matin au centre René-Raynal. Et dans la soirée, tous ont participé à un grand débat, La controverse de la Bestia, mythe et réalité. « C’est le temps fort du festival », indique Serge Lhermet, l’élu langonais en charge du projet, aux côtés d’Adrien Pouchalsac. D’autant plus que les avis des sept spécialistes historiens invités divergent totalement.

Parmi ces intervenants, Phil Barnson a déjà réalisé deux documentaires sur la Bête. Le Biterrois se considère comme « un démystificateur. Je suis passionné par cette histoire, mais je ne défends aucune théorie. » Selon lui, d’ailleurs, il s’agit sans doute un peu de tout : « Je ne pense pas qu’il y ait une seule cause. Le loup, je n’y crois pas du tout. Au départ, il y a eu un animal, puis sont venues se greffer d’autres choses. Et plus le temps a passé, plus les gens se sont imaginé des monstres épouvantables. Mais nous avons beau chercher, nous ne trouvons rien. »

Si la Bête du Gévaudan fascine encore aujourd’hui, c’est que « l’imaginaire sanglant et macabre attire », poursuit le documentariste. Serge Lhermet estime quant à lui que « le mythe accroche plus que la réalité. L’imaginaire fantastique parle plus aux gens ».

Tout ce fantastique généré par le premier fait-divers européen, la cité langonaise le décline donc sur tout son territoire. La filature des Calquières présente par exemple une exposition du musée la Tanière de la Bête. Et à la gare de Langogne, des artistes de rue ont recouvert les murs des entrepôts de graffitis sur le thème de la Bête. Une déclinaison street art de la Bestia.

Source : Midi Libre

Une photo de Phil !!

 Posted by at 13h44
Sep 152012
 

Panneau LangogneVu le nombre de parutions annuelles sur le sujet, et l’engouement qui continue à exister autour de l’histoire de la Bête du Gévaudan, il est étonnant qu’aucune collectivité n’ait pensé plus tôt à lui consacrer un festival. C’est désormais chose faite : Langogne, cité millénaire, pose sa griffe sur une affaire qui fait toujours débat, et qui grâce aux gazettes du XVIIIe siècle fut le premier grand fait divers européen ; le préféré de François Mitterrand, il n’y a encore pas si longtemps.

La mairie a mis de gros moyens – le budget avoisine les 20 000 € avec seulement une aide européenne – sur cet événement, installé exprès en hors saison juste après l’été et alors que se joueront au Puy tout proche les Fêtes de l’oiseau. Elle en a confié la programmation à Adrien Pouchalsac, artiste comédien passionné de la Bête. Il a réuni un plateau exceptionnel puisque quasiment tous les spécialistes français seront présents pour des conférences parsemées tout au long du programme mais surtout, le samedi soir, une grande controverse qui les réunira tous.

« Cette histoire n’est pas une légende. Elle s’appuie sur 2 000 documents historiques. Et progresse encore. Je crois, par exemple, que Guy Crouzet et Bernard Soulier nous réservent des surprises », précise le chargé de mission. Intérêt de la soirée, aux historiens se mêleront les regards croisés des sociologue, philosophe, romancier, zoologue et artiste.

« Attention, à côté de cet académisme nécessaire, nous avons voulu faire de ces Automnales un grand moment festif, précise encore Adrien Pouchalsac. De gros efforts sont faits notamment pour attirer la jeunesse. Parmi les temps forts : le survol du territoire de la Bête avec des explications par le pilote, du street art à la gare, du théâtre pour les enfants, un festin de la Bête avec de l’alimentation vivante et des aliments crus… »

« La Ville de Langogne porte le festival cette année, explique Serge Lhermet, le conseiller municipal en charge du projet. Et souhaite le pérenniser. Mais avec d’autres communes du territoire de la Bête, qui pourraient s’inscrire dans le programme et participer au budget à hauteur de ce qui se ferait chez elles. Nous avons aussi la volonté de ne jamais faire la même chose et de lui trouver des moyens originaux. Nous espérons également que le public local y trouve sa place. »

En tout cas, il est sûr que cette initiative devrait entraîner le public dans une itinérance sur les pas d’une Bête mystérieuse et insondable.

Voir ici l’article sur ce festival

Source : Midi Libre

 Posted by at 7h50
Août 082012
 

Le 4 août 2012 a eu lieu l’inauguration d’une nouvelle sculpture sur la place de la poste au Malzieu.

Il y avait du beau monde, mais l’attraction principale étant bien sur cette sculpture. C’est la deuxième dédiée à la Bête du Gévaudan au sein du Malzieu.
Voici quelques photos de cette  (ces) sculpture. Peut être que comme moi, vous serez étonné de cette représentation de la Bête …

Cliquez sur les photos pour les agrandir.

 Posted by at 17h03
Juil 222012
 

A Connangles, petit village perché sur les hauteurs du Livradois, en Haute-Loire, à quelques kilomètres de La Chaise-Dieu, règne une angoisse sourde. L’objet de cette inquiétude s’appelle Nuage, un cheval que sa propriétaire, Carole Robert, a retrouvé en partie dévoré le dimanche 8 juillet. Et la question que se posent tous les Connanglois est : quelle bête a pu attaquer Nuage avec une telle sauvagerie ?

«Il n’avait plus d’oeil, plus d’oreilles… J’ai grandi parmi les chevaux, mais un truc aussi horrible, je n’ai jamais vu» confie Colette Robert à «La Montagne». En France, il existe peu de prédateurs capable de s’attaquer à un animal de la taille d’un cheval à part le loup, qui a fait un retour naturel dans les Alpes en provenance d’Italie.

Que cachent aujourd’hui les épaisses forêts de Lamandine et de La Garde ?

Mais d’autres incidents survenus à quelques dizaines de kilomètres de Connangles soulèvent bien des interrogations. En septembre 2011, le maire de La Besseyre-Saint-Mary, Georges Dalle, affirme avoir aperçu un félin de grande taille de couleur fauve, «entre le jaune et le rouge». Des échantillons de poils collectés par l’édile ont été attribués à un chien mais un moulage d’empreinte semble attester de la présence bien réelle d’un fauve, selon les experts qui l’ont analysé. D’après la description de Georges Dalle, l’animal pourrait être un puma, un prédateur que l’on ne rencontre que sur le continent américain.

La mort de Nuage ravive les fantômes d’un passé sanglant. Connangles est situé aux abords du Gévaudan, le terrain de chasse de la bête tenue pour responsable de la mort d’une centaine de personnes entre 1764 et 1767. Homme déguisé en loup, chien dressé pour tuer, hyène, créature démoniaque… Toutes les hypothèses, des plus rationnelles aux plus folles, ont été envisagées sans que les historiens parviennent à une conclusion définitive.

Alors que cachent aujourd’hui les épaisses forêts de Lamandie et de la Garde qui se profilent derrière le clocher de Connangles ? Pour les gendarmes locaux, le coupable est tout simplement un berger allemand errant, bien que les exemples d’attaques mortelles de chiens sur des chevaux ne soient pas monnaie courante, loin de là. Une explication rapide qui ne convainc pas Carole Robert : «Ses blessures les plus importantes se situaient à la tête et à l’encolure. Je suis certaine que Nuage a été attaqué par un fauve».

Source : Paris Match

Haaa !!!  cette Bête, elle est définitivement ancrée dans la mémoire historique de la France !!  :mrgreen:

 Posted by at 7h45
Juil 222012
 

Panneau Langogne
Les Automnales de la Bête 2012

Du plus profond du Languedoc – roussillon et de la Lozère, Langogne cité millénaire, pose sa griffe sur une affaire qui fait toujours débat, et qui grâce aux gazettes du 18ème siécle fut le premier grand fait divers européen :

« La Bête du Gévaudan »

Quel est cet animal monstrueux, que traquent les chasseurs les plus habiles du royaume ? Les interprétations les plus diverses ont circulé, jetant sur les événements autant d’obscurité que de lumière.
Aussi, l’aspect symbolique de la bête est important. Très vite la Bête a incarné la lutte contre le pouvoir absolu et affaibli l’autorité du roi, elle porte en elle cet aspect positif et toute l’horreur de ses carnages aveugles.
Mais aujourd’hui qu’est-ce que la bête ? Tant sur un plan historique, que sur un plan symbolique.
C’est à cette question que « Les Automnales de la Bête » va apporter ses réponses. La ville de Langogne organise les 14, 15 et 16 septembre 2012 le premier festival de « la Bête du Gévaudan ».
Les meilleurs spécialistes seront présents, auxquels viendront se joindre les regards croisés de sociologues, philosophes et romanciers. Autour de cette réflexion, des animations seront proposées au public tout le week-end.

La bête dans tous ses états, comme source d’analyses et d’échanges, la bête sujet de créations ou de récréations… Quel programme !

Contact :
Mairie de Langogne – 7 Boulevard Notre Dame – 48300 Langogne
04 66 69 10 33 – lesautomnalesdelabete@gmail.com

Si vous souhaitez consulter le dossier de presse cliquez sur l’icone PDF ci dessous :

 

 Posted by at 3h08
Juil 112012
 

La sixième édition du Festival celte en Gévaudan se déroulera du 7 au 11 août 2012 à Saugues et dans les villages de Venteuges, La Besseyre-Saint-Mary et Auvers en Haute-Loire.

Pour certains, le Gévaudan n’est ni plus ni moins que la huitième nation celte. L’Auvergne possède même une cornemuse traditionnelle, la cabrette. En 2010, à l’occasion de son passage dans le Festival, l’artiste Carlos Nuñez fut stupéfait par la similitude existant entre sa Galice natale et le Gévaudan. Héritage celte commun lisible dans les paysages, la culture, les hommes.

C’est cette singulière ressemblance que le Festival celte en Gévaudan souhaite explorer. D’abord grâce à une programmation qui d’année en année a rassemblé de grands noms de la musique celtique (Alan Stivell, Celtics Legends, Dan Ar Braz, Celtas Cortos, Soldat Louis, Manau, Carlos Nuñez). Ensuite par la tenue d’ateliers, cours et démonstrations propres à vous initier aux traditions celtes. Enfin, en vous proposant à travers des randonnées et des visites, par la lecture de ses Brèves en Gévaudan de découvrir le pays de Saugues et en particulier cette année, les villages de Venteuges, La Besseyre-Saint-Mary et Auvers.

Le Festival donne un gros coup de pouce cette année aux concerts découverte (et gratuits) avec, pour la première fois, deux scènes installées à Saugues (place Limozin et place Jean-Claude Simon) et quatre concerts par jour les vendredi 10 et samedi 11 août. Pour ne rien manquer de cette programmation non stop, retenez bien les horaires suivants : 10h30, 11h45, 15h30, 16h45 qui sont les horaires de début de concert.

Le site officiel du festival

Cliquez sur l’affiche pour l’agrandir.

 Posted by at 10h06
Juil 072012
 

logo_loupaisArrivée ce jour du nouveau numéro (413) de Lou Païs du troisième trimestre 2012.

 

Cliquez sur la page du sommaire pour agrandir l’image.

   

 

 

 Posted by at 5h20
Juin 272012
 

Panneau Langogne

EXPOSITION « LA BÊTE DU GEVAUDAN »

A partir du 4 juillet et durant tout l’été, exposition « La bête du gévaudan » dans le hall de la gare de Langogne.
Cette exposition est mise à disposition par les Archives Départementales de la Lozère. Proposée par l’Association les Amis du Patrimoine.

Date : Du 04 juillet 2012 au 31 août 2012

Entrée gratuite : oui

Commune : Langogne
Code postal : 48300
Points d’accès : Gare ferrovière, Gare de Langogne.


Agrandir le plan

 Posted by at 14h48