Oct 182014
 

Logo livreLe sénateur Gérard Roche, ex-président du Conseil général de Haute-Loire, amoureux de la Margeride, comme il aime le rappeler, vient d’écrire un livre sur la mystérieuse et intrigante Bête du Gévaudan, qu’il a présenté ce vendredi 17 octobre au Club de la presse de Haute-Loire. Intitulée “Gévaudan, le roman de la Bête”, cette œuvre invite à replonger dans cette histoire trouble du Sud du Massif Central…

Quatre ans… Quatre ans ont été nécessaires au sénateur Gérard Roche pour venir à bout de son roman “Gévaudan, le roman de la Bête”. Jonglant entre ses responsabilités au Parlement et au Conseil général de Haute-Loire, l’ex-médecin livre ici « un roman au service de l’histoire » de la Margeride « que j’aime beaucoup, car c’est une terre un peu ésotérique », sourit-il. « Jusqu’à présent, il n’y avait pas de livre sur ce thème pour la culture populaire. Seul un texte avait été écrit, il y a fort longtemps, mais c’était un peu décousu », juge-t-il. C’est donc en prenant soin « d’éviter de faire une liste des attaques, ressemblant en une liste nécrologique » que Gérard Roche a écrit ce livre : « Je me suis mis à la place des gens de l’époque qui avaient une histoire dure. Je ne voulais pas tomber dans l’énumération », mais au contraire « décrire la vie d’un village d’autrefois ».

Le réel se mêle à l’imaginaire

Créant de toute pièce une famille au cœur du Gévaudan, le sénateur a laissé sa plume voguer sur le papier pour faire naître des personnages côtoyant les “vraies victimes” de la Bête, ou encore « le maître verrier qui a réellement existé ». Ainsi, chaque attaque de la Bête est précédée de l’histoire de la victime « afin d’avoir une idée globale de la situation de l’époque ». Au fil des pages, Gérard Roche insiste également sur l’importance de la religion, entre catholicisme et protestantisme…

Des hypothèses sur la Bête

Mais comment se finit donc cette œuvre ? La Bête a-t-elle vraiment existé ? Qui était-elle ? « Je me suis trouvé en face de trois hypothèses », indique-t-il. « Soit la Bête est née d’une psychose collective après un rude hiver ; soit il s’agissait de loups qui ont dévoré des corps laissés sur place après la guerre de 7 ans ; soit il s’agissait d’un hybride résultat d’une expérience ». Quelle est donc l’hypothèse retenue par le sénateur ? Pour le découvrir, il faudra parcourir les 512 pages qui composent le Roman de la Bête…

INFOS. La Bête du Gévaudan a fait au total 151 victimes : 71 en Lozère, 58 en Haute-Loire, 18 dans le Cantal, 3 en Aveyron et 1 (la première) en Ardèche.

PRATIQUE. “Gévaudan, le Roman de la Bête”, éditions De Borée, 21,90 euros. Disponible depuis vendredi 17 octobre. 3 000 exemplaires sont pour le moment édités.

gerard_rocheSource : mon43.fr

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