Juil 232013
 

panneau_auversAuvers. Pour sa 13e édition, l’association Au pays de la Bête du Gévaudan a invité les plus terribles bêtes du pays dans son exposition estivale.
Un rendez-vous à ne pas manquer pour les férus de mystères !

La Margeride n’est plus le berceau de terribles récits sanglants commis par la terrible et célèbre Bête du Gévaudan. Mais l’animal hante tant les mémoires, malgré son âge avancé (250 ans l’an prochain), qu’aujourd’hui encore, ses « aventures » font le quotidien de bien des historiens qui essaient de percer le mystère qui l’enveloppe encore.

photo-marion-battie

Itinéraire meurtrier

L’association Au pays de la Bête du Gévaudan travaille, elle aussi, depuis de nombreuses années sur l’animal et ses méfaits à partir d’archives, registres et articles de journaux de l’époque.

Chaque année, l’association expose ses recherches dans la Maison de la Bête, à Auvers, aux frontières du département, là où l’histoire dit que le mystérieux animal fut tué par Jean Chastel, en juin 1767.

Cette exposition, complémentaire du Musée fantastique de la bête du Gévaudan à Saugues, retrace d’une part l’histoire de la Bête, d’après les témoignages, registres et autres écrits de l’époque. On peut y suivre son itinéraire meurtrier, à travers des cartes, des témoignages, ainsi que tout le travail d’historien que mènent passionnément les bénévoles de l’association.

D’autre part, les visiteurs découvrent le thème de cette treizième exposition intitulé « D’autres bêtes dévorantes en France entre le XIIe et le XXème siècle. »

Trente-deux cas sont répertoriés dans l’exposition avec articles et documents officiels à l’appui. Il en existe beaucoup d’autres, mais les informations les concernant sont moindres, et aucune n’a jamais pu rivaliser avec la Bête du Gévaudan, dont l’histoire fut contée bien au-delà des frontières du pays.

Passionnés, curieux et touristes croisent la route de bêtes cruelles, qui ont fait parfois bien plus de victimes que celle du Gévaudan, car les loups anthropophages n’étaient pas si rares. Comme la Bête de Benais qui, selon les archives, fit plus de 200 victimes; le loup de Saint-Front, ainsi que des bêtes qui firent trembler les enfants jusqu’à récemment, telles que celles du Cézallier ou des Vosges en 1977!

Avec un peu de chance, le visiteur peut rencontrer le président de l’association, Bernard Soulier, ou d’autres passionnés de l’association qui mettent à mal les idées reçues et détaillent les histoires de ces terribles animaux qui font, encore aujourd’hui, la Une des journaux. Ne raconte-t-on pas, qu’en ce moment même, un mystérieux félin aurait élu domicile dans le Gévaudan?

Source : Le Progrès
Photo : Marion Battie

 Posted by at 13h17

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