Sep 152012
 

Panneau LangogneVu le nombre de parutions annuelles sur le sujet, et l’engouement qui continue à exister autour de l’histoire de la Bête du Gévaudan, il est étonnant qu’aucune collectivité n’ait pensé plus tôt à lui consacrer un festival. C’est désormais chose faite : Langogne, cité millénaire, pose sa griffe sur une affaire qui fait toujours débat, et qui grâce aux gazettes du XVIIIe siècle fut le premier grand fait divers européen ; le préféré de François Mitterrand, il n’y a encore pas si longtemps.

La mairie a mis de gros moyens – le budget avoisine les 20 000 € avec seulement une aide européenne – sur cet événement, installé exprès en hors saison juste après l’été et alors que se joueront au Puy tout proche les Fêtes de l’oiseau. Elle en a confié la programmation à Adrien Pouchalsac, artiste comédien passionné de la Bête. Il a réuni un plateau exceptionnel puisque quasiment tous les spécialistes français seront présents pour des conférences parsemées tout au long du programme mais surtout, le samedi soir, une grande controverse qui les réunira tous.

« Cette histoire n’est pas une légende. Elle s’appuie sur 2 000 documents historiques. Et progresse encore. Je crois, par exemple, que Guy Crouzet et Bernard Soulier nous réservent des surprises », précise le chargé de mission. Intérêt de la soirée, aux historiens se mêleront les regards croisés des sociologue, philosophe, romancier, zoologue et artiste.

« Attention, à côté de cet académisme nécessaire, nous avons voulu faire de ces Automnales un grand moment festif, précise encore Adrien Pouchalsac. De gros efforts sont faits notamment pour attirer la jeunesse. Parmi les temps forts : le survol du territoire de la Bête avec des explications par le pilote, du street art à la gare, du théâtre pour les enfants, un festin de la Bête avec de l’alimentation vivante et des aliments crus… »

« La Ville de Langogne porte le festival cette année, explique Serge Lhermet, le conseiller municipal en charge du projet. Et souhaite le pérenniser. Mais avec d’autres communes du territoire de la Bête, qui pourraient s’inscrire dans le programme et participer au budget à hauteur de ce qui se ferait chez elles. Nous avons aussi la volonté de ne jamais faire la même chose et de lui trouver des moyens originaux. Nous espérons également que le public local y trouve sa place. »

En tout cas, il est sûr que cette initiative devrait entraîner le public dans une itinérance sur les pas d’une Bête mystérieuse et insondable.

Voir ici l’article sur ce festival

Source : Midi Libre

 Posted by at 7h50

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