Les films - Vidéos - Musique sur la Bête du Gévaudan

 

En 1967, l'ORTF diffusait la première émission de sa série intitulée "Le tribunal de l'impossible". Cette émission était consacrée à "la Bête du Gévaudan".

Elle fut suivie d'un débat animé par Michel SUBIELA, avec Francis PETER (sous-directeur du Museum d'Histoire naturelle), M. de SAINT-AUBIN (spécialiste de la chasse), M. Georges-Henri RIVIERE (fondateur du Musée des Arts et Traditions populaires), Mme Elise SEGUIN (Historienne), et M. Francis LACASSIN (auteur d'études sur la sorcellerie).

Enregistrement conservé et présenté par l'Institut National de l'Audiovisuel (INA).

Commande possible de la vidéo sur le site de l'INA.

   

Téléfilm réalisé en 2002 par Patrick Volson, d'après un scénario de Daniel Vigne et Brigitte Peskine.

Pierre Rampal (Sagamore Stévenin) est un médecin de campagne de passage dans le Gévaudan. Au village de Saugues, l'abbé Pourcher et sa mère, une veuve autoritaire, encouragent les superstitions et accusent un paysan, Jean Chastel (Jean-François Stévenin), de sorcellerie...

Ce téléfilm reprend à la fois les théories du fou sadique et du loup enragé. Ainsi, le comte De Morangiès est dépeint comme l'auteur des meurtres sanglants, revêtu d'une peau de loup et broyant la gorge de ses victimes avec une mâchoire en fer.

Des loups viennent ensuite dévorer les corps laissés par l'assassin. Le personnage de Jean Chastel est assez fidèle à la réalité, bien qu'il n'était pas tisseur mais cabaretier et qu'il n'avait pas de fille aînée (les fils Chastel, Pierre et Antoine, liés à l'histoire de la Bête, n’apparaissent pas dans l'histoire).

Le personnage de l'abbé (Guillaume Gallienne) est inspiré de Pierre Pourcher, un curé considéré comme le premier historien de la Bête.

   

Au cœur de la France, sous le règne de Louis XV, une bête mystérieuse tue des dizaines de personnes sans que quiconque puisse l'identifier ou la tuer…

Basée sur des faits réels, l'histoire de la bête du Gévaudan reste l'une des plus singulières et des plus fascinantes énigmes de notre passé. Christophe Gans, à travers son nouveau film, nous convie à sa poursuite…

Le chevalier Grégoire de Fronsac (Samuel Le Bihan), naturaliste au jardin du roi, est envoyé par ce dernier, dans la région du Gévaudan, pour dresser le portrait de la bête. Il est accompagné de Mani (Mark Dacascos), un Indien de la tribu des Mohawks, son frère de sang, rencontré pendant la guerre de sept ans en "Nouvelle France". Fronsac et Mani s'installent chez le jeune marquis Thomas d'Apcher (Jérémie Renier), noble éclairé. Les attaques se multiplient, sauvages et meurtrières. FRonsac doit se rendre à l'évidence: la bête existe et ne correspond à aucune créature connue…

L'affaire fait grand bruit dans le royaume et porte atteinte à l'autorité même du roi. Malgré ses ordres pressants, la bête sévit toujours, plus proche, plus insaisissable. On la croit abattue, on la déclare morte, elle réapparaît. Les troupes dépêchées n'y changent rien. Pour qui œuvre ce monstre ? Quel dessein se cache derrière ses attaques ?

   

Dans le premier épisode, La caméra suit les familles Jouve et Portefaix, représentants de la paysannerie de l'époque. On retrouve également d'autres personnages clés : le syndic Lafont, le capitaine Duhamel, les frères Marlet de la Chaumette, le conte de Morangiès… sans oublier bien sûr, le curé, qui se voit confier une lourde tâche : la lecture du terrible Mandement de l'évêque.

Dans le deuxième épisode, "On retrouve l'histoire de l'exploit de la mère Jouve, en Margeride, cette femme qui parvient à sauver son enfant de la bête", explique Jean Soulet.

Peu de scènes de transition, les images s'enchaînent pendant 40 minutes sans laisser une seconde d'ennui au spectateur. Un petit exploit, quand on sait que le tournage s'est effectué en seulement… neuf jours ! Les décors sont authentiques, on y retrouve le tribunal de Marvejols, les châteaux de Saint-Alban et Fournels et sur les communes de Fontans, Serverette, Saint-Denis-en-Margeride et Saint-Alban-sur-Limagnole avec le souci permanent de mettre en valeur le patrimoine naturel et historique.

"Mais ce sujet, soit on le déteste, soit on l'aime et il existe plusieurs versions, plusieurs croyances. Ce film propose différentes pistes. J'ai utilisé des documents d'archives afin de donner une vraie version, mais j'espère que ces pistes susciteront le débat."

Parmi les hypothèses évoquées, on retrouve dans le film le procès d'un meneur de loup, accusé d'être le propriétaire de bêtes ayant tué. "Dans cette idée de loups dressés par les hommes, on peut se demander si finalement, la bête du Gévaudan ne serait pas un loup dressé à attaquer…"

   

Il aura fallu pas moins de trois jours de tournage sur place, plus de quatre heure trente de rushes, deux mois entiers de montage, pour pouvoir vous présenter un reportage unique en son genre.

Vous découvrirez une présentation de quelques manifestations qui ont eu lieu lors de ce festival, mais surtout la soirée débat qui fut présentée par Gérard Saint-Paul en personne et regroupant tous les spécialistes de la Bête.

Comme il a été impossible de tout présenter en un seul documentaire, l'auteur a ajouté en bonus 11 mini-documentaires, pour la plupart des scènes coupées au montage, mais aussi la présentation et la théorie personnelle de chacun des 10 spécialistes réunis à l'occasion de ce festival.

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