Abbé Pourcher
La Bête du Gévaudan, véritable fléau de Dieu

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Entre 1764 et 1767, dans l'ancienne province du Gévaudan, une bête mystérieuse sème la terreur, massacrant plus d'une centaine de femmes, d'enfants et d'adolescents. La «Bête féroce» déjoue tous les pièges. Les paysans s'organisent, le roi promet les honneurs à qui saura la détruire, les puissants rivalisent pour y parvenir. Rien n'y fait jusqu'à ce que, à force de ruse, le chasseur Jean Chastel abatte le monstre. La bête, en état de putréfaction, est montrée au roi qui, épouvanté par sa puanteur, ordonne qu'elle soit enterrée sans être examinée. Depuis, le mystère reste entier.

Qu'était réellement "la Bête" ?

Une famille de loups carnassiers, un animal féroce venu d'une région éloignée d'Europe, ou encore le fruit d'un croisement de loup et de chien, dressé et manipulé par un pervers ? Une foison de livres a été publiée, proposant les théories les plus fantastiques. Celui que l'abbé Pourcher écrit et édite en 1889 est le plus ancien.

C'est aussi le plus complet. Introuvable depuis plusieurs années, il est considéré par les spécialistes et tous les «mordus de la bête» comme l'ouvrage incontournable sur la question. Pourcher a rassemblé tous les documents d'époque relatifs à l'affaire.

À travers les pièces qu'il exhume, nous revivons l'épopée sanglante : les attaques de la Bête, les témoignages de ceux qui l'ont vue, les actions héroïques entreprises contre elle (mais aussi les bassesses de ceux qui ne recherchent que les honneurs), les chasses menées par les dragons du roi et les chasseurs venus de partout. On devine aussi la place terrible que prend le monstre dans l'imaginaire des habitants du Gévaudan.

L'abbé Pourcher (1831-1915), curé du village de SaintMartin-de-Boubaux dans les Cévennes, a imprimé la première édition de son livre en 1889, utilisant une presse qu'il avait acquise et des caractères d'imprimerie qu'il taillait lui-même dans du buis.

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