Élie Berthet
La Bête du Gévaudan
Entre le 30 juin 1764 et le 19 juin 1767, une bête sème la terreur dans la France paysanne de la région du Gévaudan (qui correspond globalement à l’actuel département de la Lozère). L’histoire de la « Bête du Gévaudan » dépassera très rapidement le fait divers et donnera naissance à toutes sortes de superstitions et de récits horrifiques. Le pouvoir royal enverra des troupes pour éliminer cette bête et mettre un terme à toutes les interprétations.
Car la créature tue et déchiquette hommes, femmes, enfants. On lui attribue une centaine de meurtres dont on ne sait si leur auteur est un loup, un chien, une hyène... un loup-garou, peut-être ? La rumeur s’emballe...
Année de parution de l’édition originale : 1858
Année de parution de l’édition présentée : 2019 (407 pages)
Éditeur : Libretto
L’auteur :
Élie Berthet né le 8 juin 1815 à Limoges et mort le 1er février 1891 à Paris, est un écrivain français, auteur de feuilletons, de romans populaires, romans historiques et romans pour la jeunesse. Romancier populaire du Second Empire, il publie le premier roman sur l’affaire. Parue en 1858, sa Bête du Gévaudan obtient un succès immédiat.
Il a écrit tout genre, il a même créé de nouveaux genres. Ses romans sur des crimes se lisent comme des romans détectives avant la lettre, « L’Homme des bois » (1861) est considéré comme le précurseur de Tarzan et il est le premier, avant les frères Rosny, à écrire un roman préhistorique, « Paris avant l'Histoire » (1884), livre récemment réédité. « Les Houilleurs de Polignies » (1866) est une des inspirations pour Germinal de Zola.