Mar 312014
 
Logo livreAucune autorité dans le domaine de la Bête, ne me permet de donner une quelconque caution officielle à une œuvre qui s’inspirant largement de faits historiques, garde sa part de subjectivité et entretient  le mystère autour de deux acteurs majeurs de cette affaire : la Bête et Jean Chastel.
C’est donc  plus l’expression d’une amitié sincère née sur les chemins de la Bête qui me permet de témoigner des qualités humaines de l’auteur venu de Rome s’imprégner des particularités du Gévaudan où il a rapidement compris la personnalité et le courage de ses habitants auxquels , en quelque sorte , il rend hommage en ne présentant que les combats contre la Bête que certains de leurs ancêtres  ont menés par eux mêmes, jusqu’à l’éliminer définitivement. Beaux exemples de ce que peut faire la volonté et la responsabilité des gens de terrain.
Ceci étant, savourez particulièrement la structure et la qualité des dessins d’un auteur qui se révèle et pour lequel  je n’ai aucun doute sur l’avenir dans cette voie où se confirme son talent.
Michel  Pranal

 

De 1764 à 2014, de la France à Québec en passant par l’Allemagne, l’Italie, l’Angleterre, depuis un quart de millénaire une affaire aux dimensions mondiales fait toujours parler d’elle. L’histoire de la bête du Gévaudan a eu, au dix-huitième siècle, des répercussions dans la France entière, chez nos voisins européens et même outre Atlantique.
On connait, par exemple, une « Relazione » italienne datant des années 1765. Il s’agissait là d’une simple reprise d’articles parus dans les journaux français mais cela nous montre bien l’impact qu’a pu avoir cette histoire extraordinaire sur les esprits de l’époque. Le fait est que 250 ans plus tard on en parle encore, en France bien sûr, mais aussi ailleurs car James Fantauzzi est italien.
Il s’intéresse depuis longtemps à cette fabuleuse  histoire et est venu plusieurs fois en Gévaudan suivre les traces de la bête. James est aussi un dessinateur de talent et il a souhaité le mettre au service de la fin de l’affaire en imaginant comment a pu se dérouler la dernière chasse. Il nous livre donc ici, dans un graphisme épuré, sa vision des ultimes instants de la bête, une vision tout à fait plausible et en tous cas, très réussie sur les plans de l’ambiance et de l’esthétique. On a simplement envie de lui dire :
« A presto … pour une histoire plus complète de la bête du Gévaudan ! »

Une cinquantaine de pages de dessins, la plupart en noir et blanc dans un style épuré où un passionné de la bête raconte sa vision de la fin de l’histoire.
James Fantauzzi est déjà venu en Gévaudan suivre les traces de la bête.

Bernard Soulier
Président de l’association d’Auvers « Au pays de la bête du Gévaudan »

chastel_vainqueur_gevaudan

 Posted by at 16h58

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